Depuis cinq ans, Oasis Belgium travaille avec de nombreuses femmes Thai, qui sont victimes de trafique et exploitées en Belgique.  Le projet visite les bordels et relie les femmes avec un service social, des conseillers, et une assistance juridique. Souvent ces femmes arrivent en Belgique via un circuit de crime organisé, munis de visas de mariage. Ensuite on leur donne de la drogue et exige qu’elles remboursent une énorme dette. Il s’agit d’un processus long et patient, aidant ces femmes à prendre les premiers pas courageuses vers une nouvelle vie.

Que Faisons-nous

En rapport avec ce processus, et en coopération avec une autre association caritative, Oasis a ouvert un bar à café à Anvers, où les femmes peuvent trouver de l’expérience professionnelle, une formation dans la restauration, et puis être assistée vers un nouveau travail valorisant. 

Une des femmes avec laquelle on travaillait, a sombré dans la drogue et l’exploitation pendant des années, après avoir été vendue pour 30 euros seulement. Après des mois de conseils et de soutien, elle est arrivée à sortir du bordel.  Elle est rentrée en Thaïlande. Nous avons reçu un appel Skype, de son bureau. Elle était heureuse de nous montrer sa maison familiale. Sa vie a redémarré.  

Ce projet possède une équipe de bénévoles, y compris quatre femmes Thai, qui visitent les maisons de prostitution où les femmes Thai et autres sont exploitées. Ces bordels sont étalés à travers le nord du pays, du côté néerlandophone.  L’équipe visite et fait un premier contact, en partageant une lettre d’information conviviale, en Thai. De fur et à mesure, les femmes apprennent à connaitre l’équipe et leur faire confiance.  Elles découvrent qu’il y a une ligne d’assistance téléphonique à laquelle elles peuvent faire appel pour des conseils et de l’aide. 

Souvent, elles appellent et ensuite débute le processus qui leur permettra de sortir de l’exploitation.  Elles passent souvent par un stage d’apprentissage au bar à café que nous avons fondé.

De plus en plus de femmes Thai, victimes de violence domestique, appellent aussi ce numéro d’assistance téléphonique. Donc, le projet peut les aider à sortir de cette situation, quand elles sont prêtes. L’assistance peut prendre plusieurs formes :  leur fournir une aide au moment du contact avec la police, et les services sociaux ; de l’aide pour trouver un logement, et aussi les fournir des conseils juridiques.


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Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Avec le soutien de la Wallonie

Avec le soutien de Safe Brussels

Avec le soutien de Equal Brussels